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L’Électricité se fait rare!

Comme vous avez tous pu le constater dans les articles de presse de ces dernières semaines, la Suisse présente un risque élevé de panne de courant pour l'hiver qui approche.

Boussole / Europe s'est notamment toujours engagé pour l'augmentation du taux d'auto-approvisionnement. C'est dans ce contexte que nous avons envoyé cette semaine une lettre aux parlementaires fédéraux et aux membres de la Conférence des directeurs de l'énergie.

Le temps presse et les mesures à prendre sont une nécessité.

Découvrez la lettre ici!

CH Media a également rédigé un article à ce sujet, que l'on peut lire aujourd'hui en première page de la Zuger Zeitung.

Divers couverture médiatique de la conférence de presse du 10 septembre 2021

- NZZ Artikel
- Nebelspalter Artikel
- CH Media Artikel
- Tages-Anzeiger Artikel
- Le Temps Article
- 24heures Article

Table ronde avec notre Marco Sieber

En savoir plus Bote der Urschweiz 11.09.2021 Der Ball in Sachen EU liegt jetzt in Bern

Conférence de presse sur les solutions proposées dans le dossier électricité

Un plan secret pour pallier l’échec de l’accord-cadre

Veuillez trouvez l'article paru dans le journal Le Temps le 28.07.2021 sur les potentielles portes de sortie de crise pour résoudre les dossiers que nous disons problématiques: la certification des medtechs, l’électricité et la recherche, des accords sectoriels, donc.
Lien de l'article

Félicitations au Conseil fédéral!

Le mercredi 26 mai 2021, le Conseil fédéral a annoncé qu’il ne signerait pas l’accord-cadre avec l’UE. Nous félicitons le Conseil fédéral pour sa décision ! Nous voyons une grande opportunité d’asseoir nos relations avec l’UE sur une nouvelle base et de poursuivre de manière cohérente la voie bilatérale, avec des solutions secteur par secteur. Le travail de Boussole/Europe continue donc. Dans les domaines de la recherche et de la formation, de l’ARM et de l’électricité, nous continuons à nous impliquer dans la recherche de solutions. Un grand merci à tous nos membres pour leur soutien, leurs dons et leur coopération active. Nous avons remporté une victoire d’étape et nous nous réjouissons de continuer à travailler avec vous dans les semaines et mois à venir pour une Suisse souveraine et cosmopolite.

La volonté de s’imposer et le pouvoir de négociation de l’UE sont trop forts!

L’accord institutionnel ouvre la voie à une influence envahissante de l’UE et rend la Suisse vulnérable au chantage. Dès que l’accord-cadre sera définitivement adopté, la Suisse sentira la véritable étendue du pouvoir de négociation de l’UE. Dans les articles 21 et 22 de l’accord-cadre, qui règlementent la révision, l’entrée en vigueur et la résiliation de l’accord institutionnel, les intentions de l’UE sont claires: pour toute divergence par rapport à l’interprétation de Bruxelles, l’accord institutionnel prévoit une clause de révision. Cette clause de révision permet à l’UE de proposer des modifications à la Suisse. Si la Suisse n’accepte pas ces propositions de révision de l’accord institutionnel, l’UE peut menacer la Suisse de dénoncer l’accord institutionnel, en d’autres mots de résilier tous les accords reposant sur l’accord-cadre. Cette super-clause guillotine renforce considérablement le pouvoir de négociation de l’UE, car la Suisse n’aurait plus d’autre choix que d’accepter les modifications qui lui sont imposées. La Suisse deviendrait vulnérable au chantage. L’UE pourrait utiliser cette clause de révision à diverses fins. Cette clause permettrait par exemple d’imposer des modifications dans des domaines de l’accord institutionnel où les divergences entre les parties sont importantes. L’UE aurait le pouvoir d’interpréter la directive sur la libre circulation des citoyens de l’Union de manière à ce qu’elle corresponde à ces propres intérêts. En outre, la clause de révision et la super-clause guillotine permettraient à l’UE d’élargir l’accord institutionnel à des secteurs de marché supplémentaires. Parmi ceux-ci, l’on compterait notamment les marchés de l’électricité et des services financiers. L’institution supra-nationale pourrait même utiliser ces clauses pour étendre de manière générale l’accord institutionnel au-delà des frontières du marché unique et l’élargir, à sa convenance, à d’autres thèmes (aux règlementations fiscales, par exemple). Le soi-disant périmètre de validité de l’accord institutionnel serait alors soudain beaucoup plus vaste et toucherait à des secteurs qu’aujourd’hui l’on n’associerait même pas à l’accord institutionnel. Même si le projet de texte suggère que l’accord institutionnel concerne «uniquement» les accords entre la Suisse et l’UE, la population suisse doit être consciente du fait que l’accord-cadre peut également restreindre et restreindra effectivement la souveraineté de la politique économique extérieure de la Suisse. Il faut partir du principe que, par le biais des instruments de l’accord institutionnel, l’UE fera en sorte que la Suisse suive les lois du marché intérieur européen même dans ses accords commerciaux avec des États tiers afin de restreindre le libre-échange de la Suisse. Les articles 21 et 22 de l’accord-cadre le montrent: l’UE dispose de l’instrument et de la volonté nécessaires pour façonner seule les règles de jeu gouvernant les relations entre la Suisse et l’UE et, si nécessaire, imposer ces dernières à la Suisse!

Directeur général Philip Erzinger présente Boussole / Europe sur RTS

L’émission d’information RTS présente l’alliance Boussole / Europe indépendante et au-dessus des partis. Pour cela, le directeur général Philip Erzinger a été interviewé. Il explique l’organisation, la structure et l’objectif des nouvelles solutions politiques européennes sur une base bilatérale et sans accord-cadre.

Boussole / Europe crée la task force «Electricité»

Boussole / Europe revendique le fait d’être un partenaire compétent sur les questions ayant trait aux relations entre la Suisse et l’Europe, fiable et bénéficiant d’un large soutien, avec pour objectif de fournir une contribution essentielle à la formation de l’opinion. Boussole / Europe ne souhaite pas seulement dire non à l’accord-cadre dans sa version actuelle, mais également présenter des voies disponibles comme alternatives à l’accord institutionnel et comment les structurer. Pour répondre à cette ambition, Boussole / Europe crée des task forces et soutient ainsi activement la volonté de contribuer à la formation de l’opinion et à l’élaboration de solutions pour les relations Suisse-Europe – comme alternative aux mécanismes nocifs de l’accord-cadre actuel. Les task forces doivent mettre en commun le savoir-faire spécifique et l’expertise, créer des plates-formes permettant d’élaborer des solutions sectorielles favorisant des relations (commerciales) bonnes et constructives entre la Suisse et l’Union européenne (et au-delà). Boussole / Europe est ravie de pouvoir présenter son premier groupe de travail, la task force «Electricité». Elle entamera son travail début février 2021 sous la direction de Hans E. Schweickardt (Vice-président du Conseil de surveillance de Polenergia SA et ancien PCA d’Alpiq SA). Outre divers experts, le groupe de travail compte également en son sein M. Kurt Bobst (ancien CEO de Repower AG), M. Roberto Lombardini (ancien PCA d’Axpo SA) et Mme Esther Peiner (experte en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies). De premières pistes de solutions concrètes et les recommandations correspondantes visant à donner à la Suisse un accès sectoriel optimal au marché de l’électricité européen et comment assurer durablement l’approvisionnement en électricité en Suisse sont attendues au printemps 2021.

Recommandation: «Wer hat Angst vor Tell?» d’Oliver Zimmer

Notre recommandation: «Wer hat Angst vor Tell?» d’Oliver Zimmer Avec son ouvrage «Wer hat Angst vor Tell?» (Qui a peur de Tell?), l’historien anglo-suisse qui enseigne à l’Université d’Oxford livre une contribution importante à la discussion actuelle sur la politique européenne en Suisse. Son livre doit inciter à réfléchir sur la Suisse comme république sûre d’elle en mettant en lumière les rapports entre démocratie, libéralisme et liberté personnelle. Selon l’une des thèses principales d’Oliver Zimmer, la plupart des citoyens considèrent une participation démocratique aussi importante que possible comme la base de leur liberté personnelle. Ce modèle a longtemps été déterminant pour le libéralisme d’obédience démocratique-républicaine en Suisse. Il repose sur un contrat de société sur la base de laquelle la légitimité de décider et de gouverner est déléguée du bas vers le haut. Alors que les libéraux socialement élitaires considèrent ce contrat de société comme provincial et obstacle au progrès, le libéralisme se révèle comme durable aux yeux d’Oliver Zimmer, puisqu’il ne perd de vue ni la liberté ni la prospérité de tous. Il critique notamment les courants du libéralisme qui considèrent le supranationalisme comme sans alternative et synonyme de progrès. Au lieu de cela, Oliver Zimmer plaide en faveur d’un libéralisme républicain dont la priorité sont la liberté personnelle et la participation démocratique. Il est donc peu surprenant qu’Oliver Zimmer soit critique envers une organisation supranationale telle que l’UE dont la priorité a toujours été la liberté économique et non la liberté politique. Alors que le Parlement européen a toujours peu voix au chapitre, le Conseil européen et les tribunaux ont sans cesse étendu leur autorité. De par son interprétation extensive de la Convention européenne, la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg (CEDH) créée en 1959 mène de facto une politique dans tous les domaines juridiques. Selon Oliver Zimmer, elle incarne la méfiance institutionnalisée vis-à-vis de la participation démocratique et pratique une politique économique et d’emploi, une politique sociale et de migration – et ce bien au-delà de la protection des libertés. Ce faisant, la CEDH intervient dans la souveraineté des parlements des états européens. Dans la perspective du débat actuel, Oliver Zimmer conclut que la Suisse doit payer un prix trop élevé pour l’accord-cadre. Il considère que celui qui considère le contrat comme un bon compromis a perdu sa «boussole démocratique». En effet, la démocratie directe selon le modèle suisse représente aux yeux de l’UE, qui exploite avec ses tribunaux le droit comme instrument de la politique, uniquement un facteur perturbateur du système.     Oliver Zimmer. Wer hat Angst vor Tell? Unzeitgemässes zur Demokratie. Editions Echtzeit, Bâle 2020. 181 pages.